Depuis que le dispositif du prêt à taux zéro avait connu quelques retouches, il fuat noter que le marché immobilier neuf avait connu un recul net, notamment au niveau des mises en chantier. C’est pour cette raison que les professionnels dans le neuf appelent le gouvernement à revoir cette réforme afin que les nombres de bénéficiaires puissent augmenter, ou tout simplement à faire revenir le dispositif à ses conditions initiales. Voici quelques solutions que ces professionnels avancent, et dans lesquelles ils pensent que le marché du neuf pourra bien se porter tout en faisant face à la pénurie de logement.
Augmenter la quotité dans les zones B2 et C
C’était en 2017 que le gouvernement avait décidé d’effectuer une refonte au niveau du dispositif PTZ. Les résolutions prises au cours de cette période n’avaient pas permis de booster le marché immobilier, comme l’avait affirmé la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC). Cela concerne entre autres la limitation du montant du prêt gratuit qui est de 20% de l’opération dans le cas où le futur acquéreur désirent acheter un bien neuf dans les zones B2 et C zones qualifiées de « détendues » contrairement à ce que le PTZ initial avait fait bénéficier aux acquéreurs.
Le président de la fédération d’affirmer que « Le retour du prêt gratuit, avec la quotité appropriée dans ces zones, sera profitable à la fois aux primo-accédants qui pourront facilement acheter dans le neuf, aux professionnels du bâtiment qui verraient leurs emplois préservés, mais surtout au gouvernement avec toutes les taxes sur les transactions, la TVA et autres impôts qui découleraient de toutes ces activités ».
Des réformes qui visent à optimiser le marché du neuf
Certes, le prêt à taux zéro CAF a été prolongé pour une acquisition dans l’ancien jusqu’en 2022 comme ce que le gouvernement avait affirmé et cela a fait un bon nombre d’heureux. Toutefois, nombreux sont ceux qui ont perdu espoir dès qu’ils ont connu les conditions relatives à cette nouvelle réforme.
Premièrement, il a été dit que pour un investissement dans le neuf, le crédit gratuit ne serait plus possible à partir de 2020. Ensuite, le nombre des investisseurs qui pouvaient en bénéficier a été revu à la baisse, à savoir près de 30%. Mis à part tout cela, le montant du financement a également fait l’objet d’une réduction, désormais limité à 20 % dans les zones détendues contre 40 % pour les zones tendues.
Ces changements ont engendré des conséquences majeures dans le milieu du marché dans le neuf, surtout dans les grandes villes où le marché immobilier est des plus importants. En effet, en 2018, en 2018, les transactions dans le neuf ont reculé de -35 % ce risque de paralyser le marché immobilier pour cette année à venir.
Même si le marché du vieux bénéficie de cette reforme, il ne se porte pas aussi bien. Il faut savoir que le marché a accusé une baisse de -21 %. De même, le nombre de prêts octroyés a chuté de manière significative, à 90 000 contre 123 477 l’année d’avant.