- Par nécessité : vos fenêtres ont vétustes, elles ne sont plus étanches à l’eau et /ou à l’air. Vous avez des infiltrations d’eau, vous sentez des courants d’air désagréables qui alourdissent considérablement votre note de chauffage.
- Par nécessité et opportunisme : Vous venez de racheter un appartement à rénover dont les fenêtres sont vétustes. L’idéal est de planifier le changement de vos nouvelles fenêtres avant la mise en peinture des murs, ou du moins avant la mise en application de la dernière couche de peinture.
A partir de là plusieurs solutions :
Fenêtres à recouvrement : Effectivement un peu moins chères que les fenêtres à gueule de loup, mais pas tant que ça (- 12% environ)!
Seules les fenêtres à recouvrement peuvent être oscillo-battantes.
- En PVC : le matériau le plus économique, le plus isolant, mais aussi le moins esthétique, surtout dans un immeuble ancien. Attention, vérifier que le syndic de l’immeuble vous donne son accord. Nous avons connu des cas où des fenêtres en PVC, fraichement posées, avaient du être déposées pour être remplacée par des fenêtres en bois…
Le PVC est cependant conseillé dans les pièces d’eau où les fenêtres sont susceptibles de recevoir des projections d’eau (qui donnent en général sur cour et donc sont moins soumises aux contraintes de remplacement à l’identique, comme sur les façades) où les fenêtres sont susceptibles de recevoir des projections d’eau.
- En bois : plus cher, mais tellement plus beau. Plusieurs essences sont utilisées. De manière générale, on retrouve :
- Le chêne : le plus prestigieux et le plus cher. Quasi indispensable si vous souhaitez lasurer vos fenêtres. Les veinures du chêne s’y prêtent particulièrement.
- Le bois exotique : une excellente alternative si les fenêtres sont destinées à être peintes. Le bois exotique vous coûtera environ 20% de moins que le chêne.
- Le pin : très injustement considéré comme le vilain petit canard. Les fenêtres que l’on trouve dans les immeubles anciens sont en chêne pour la simple et bonne raison que c’était une essence de bois très répandue en France. Dans le nord et l’est de l’Europe, c’était et ça reste le pin. Aujourd’hui le pin utilisé pour les menuiseries extérieures et un bois très travaillé : traité autoclave, lamellé & collé, offrant d’excellentes performances en terme de durabilité. Pour preuve, c’est dans ce matériau que sont fabriqués les Velux souvent fortement exposés aux intempéries.
Les fenêtres à recouvrement ne peuvent se fermer pas un système de véritables crémones. Vous ne pourrez donc pas réutiliser les crémones de vos anciennes fenêtres ! et, si vous voulez quand même des crémones, vous devrez acquérir des crémones décoratives, ou « fausses crémones ». Donc faites bien votre calcul : le gain de prix entre des fenêtres à recouvrement et des fenêtres à gueule de loup pourrait bien être gommé par l’acquisition des fausses crémones ! Les belles crémones coutent au minimum 360€ . La rénovation des anciennes crémones vous en coutera moins.
- L’aluminium : trop moderne pour l’Haussmannien. Tout comme le PVC, Il est fort probable que remplacer des fenêtres anciennes en bois par des fenêtres en aluminium vous sera refusé par le Syndic de l’immeuble.
Les fenêtres à gueule de loup : Elles respectent l’architecture et le charme des immeubles anciens, et surclassent esthétiquement les fenêtres contemporaines qui trouvent leur place dans l’architecture moderne. Ce n’est pas nous qui vous dirons le contraire !
Toujours en bois et en ouvrant à la française. Vous pourrez récupérer vos anciennes crémones (souvent très belles), les rénover et les reposer sur les nouvelles fenêtres. C’est certes un budget important, mais vous ne le regretterez pas. Les fenêtres à gueule de loup, souvent de grandes tailles, sont un élément essentiel de la décoration de votre appartement. Vous aurez aussi la fierté de faire perdurer un élément architectural ancestral.